Isogrammie

L'ISOGRAMME : LA GRAMMAIRE DU FRANÇAIS POUR LE XXIe SIÈCLE
Une grammaire au format réduit, pratique, durable, économique : 204 pages (15 x 19 cm) renforcées. Une reliure hélicoïdale souple permet une ouverture à 360 degrés. Un jeu de huit couleurs différencie les sections de L'Isogramme : Article – Adjectif – Adverbe – Pronom – Négation – Verbe – Formes verbales – Appendices. Un système de références nombreuses et précises en rend l'usage souverain pour l'enseignant et l'étudiant.

Un ouvrage de référence tous niveaux, du scolaire à l'universitaire et au monde des affaires. Ce guide à consultation rapide isole les structures, les analyse et les situe dans le corpus grammatical. Il offre des explications « décantées », simples et concises, illustrées de nombreux exemples. Une présentation par fiches-couleur, 125 tableaux synoptiques et 55 tables de verbes intégralement conjugués stimulent la mémoire photographique.

Les étudiants du français langue étrangère (FLE) et langue seconde (FL2) trouveront en L'Isogramme un instrument d'étude parfaitement adapté à leur approche linguistique. Le parallélisme rigoureux des deux versions (anglaise et française) permet éventuellement aux étudiants anglophones de suivre un cours de grammaire simultanément dispensé dans la version française, aux étudiants plus avancés. Une grammaire de référence permanente, mais aussi idéale pour les séjours et les cours d'été en pays francophone. Un excellent point de départ ouvert sur une connaissance approfondie.

Dans le cadre de la formation continue, son style de présentation « high tech » – chaque fiche simule un écran d'ordinateur – son économie et son efficacité, font de L'Isogramme un tremplin exceptionnel pour l'amélioration des qualifications professionnelles.

Pour le perfectionnement scolaire et l'étude individuelle, L'Isogrammex : un cahier d'exercices – corrigé disponible – suit pas à pas les fiches-écran de L'Isogramme et en permet l'assimilation. L'Isogramme fournit immédiatement le renseignement souhaité et prépare aux échanges internationaux du troisième millénaire. Le Compugrammex 2, didacticiel interactif est en cours de préparation.

En 1985, deux Professeurs de français l'un native speaker, l'autre non, ont publié une partie de leurs recherches en pédagogie. Ainsi parut L'Isogramme, suivi en 1988 d'une co-édition avec un autre éditeur nord-américain. En 1989, une édition FrancoPoche, commanditée par l'Agence de Coopération Culturelle et Technique, vit le jour. Alta Press Inc., a publié en 1990 sa troisième édition, revue et enrichie, dans sa version française et dans une version parallèle en langue anglaise. Le succès de cette grammaire du français international s'explique dans la mesure où, fruit d'expériences pédagogiques attentives, elle répond à une demande toute contemporaine d'efficacité, pour un niveau de langue soutenu et axé sur la communication. Elle propose en outre un mode d'enseignement : la Méthode dialogique (cf. Isogrammie 2), fondée sur la responsabilité individuelle, qui concilie les ressources de la communication et l'étude approfondie des structures grammaticales.

 

Format et Contenu de L'ISOGRAMME

Cet ouvrage de références tous niveaux a été conçu pour durer ; malgré son format de luxe, il est proposé à un prix modéré. L'Isogramme renferme en un seul volume : une grammaire de références complète, des tableaux pour la conjugaison de tous les verbes et, par formules codées, un guide de composition en français.

Pratique, moderne, solide et durable, avec couverture en quadricouleur pelliculée, sa reliure plastique hélicoïdale à l'italienne ouvrant à 360 degrés permet une consultation aisée – le livre ne se refermant pas obstinément –, et rend même possible une tenue verticale de l'ouvrage. Un jeu de huit couleurs différencie les sections de L'Isogramme : pour un total de 204 pages (15 x 19 cm.) renforcées. On dispose de six sections de fiches écran pour la partie grammaire : A -l'article, 12 ; B - l'adjectif, 14 ; C - l'adverbe, 8 ; D - le pronom, 32 ; E - la négation, 8 ; V - le verbe, 34, soit un total de 108 fiches de synthèses incluant 125 tableaux synoptiques. La seconde partie comprend 57 fiches écran VX, dont 55 tableaux de verbes intégralement conjugués, qui servent de modèle pour la conjugaison de tous les autres verbes. La troisième et dernière partie se compose de 17 fiches écran X, qui proposent un petit guide sécuritaire pour la composition et la communication en français. On y trouvera également : les verbes usuels et leurs prépositions, les participes passés invariables, les compléments déterminatifs, les adjectifs de couleur invariables, et le h aspiré.

 

Les Objectifs

Une volonté d'efficacité qui se traduit par un exposé clair et concis des principes structuraux qui régissent le bon usage du français ; par le recours à une présentation mnémotechnique high tech dans le cadre de fiches écran simulant une disposition cathodique (pour référence visuelle avec Le Compugrammex 2 : exercices informatisés) ; par la consultation ouverte de 180 tableaux ; par une concision où l'exposé synthétique du raisonnement grammatical se voit, pour le point considéré, complété par le pragmatisme d'exemples nombreux et variés. De fait, nombre d'étudiants enregistrent la règle puis l'illustrent par l'exemple, tandis que d'autres, retenant d'abord l'exemple, y accrochent ensuite la règle.

 

Une volonté d'économie, car si de nos jours l'apprenant souhaite atteindre un résultat constructif dans les meilleurs délais, encore convient-il de lui en fournir les moyens, d'aller directement à l'essentiel, au cœur du problème, de lui éviter digressions et savants distinguos qui entravent son acquisition progressive, brisent son rythme d'apprentissage, et sèment le doute sur ses capacités et ses accomplissements. Pour ses corrections, l'enseignant dispose dans la marge de gauche de chaque fiche écran grammaire, d'un système détaillé de références qui lui permettent d'orienter avec précision l'étudiant vers les lignes précises marquant la solution de la difficulté rencontrée.

Assimilation et sécurité pour l'apprenant qui, ayant un accès direct aux solutions, n'est plus confronté à l'exposition laborieuse de problèmes dus à un état de confusion linguistique. La focalisation sur les structures grammaticales apparaît non seulement dans le recours systématique aux tableaux synoptiques, mais aussi dans la rationalisation observée lors de la mise en ordre des éléments traités d'une fiche écran à l'autre. Si l'on se réfère, par exemple, à la standardisation du système pronominal (cf. D.23 à D.26) on trouvera que la récurrence d'un schéma identique, dans un cadre d'acquisition logique, facilite grandement l'assimilation des différentes catégories et usages. De fait, les longues explications théoriques s'avèrent en partie redondantes lorsqu'il est possible de se référer à un tableau complet et structuré. Cette présentation synthétique généralisée caractérise aussi la fiche écran C-8, sur TOUT - adjectif, nom, pronom, adverbe.

Le système verbal a fait l'objet d'un soin tout particulier : tenant compte des structures traditionnelles et de l'usage contemporain, on a procédé à une remise en perspective du mode subjonctif, développé une cohérence pour les temps du passé, et clarifié des questions généralement laissées dans l'ombre, telles celles relatives aux emplois du mode gérondif. On a privilégié une approche prenant en compte les données des mentalités. Lors de l'acquisition des structures de la langue, les formes verbales posent souvent des difficultés majeures, qui peuvent se fonder sur des différences structurelles formant obstacle – ainsi de l'étudiant disposant déjà dans sa propre langue d'une structure verbale bien établie, qui entre en conflit avec la nouvelle en cours d'acquisition, ou n'en ayant qu'un usage empirique, ou même professant le simple refus d'en reconnaître l'existence. Ces constats ont déterminé la mise en place d'une disposition nouvelle, à la fois innovante et traditionnelle, des formes verbales.

Les 55 tableaux des verbes conjugués (série VX) suivent une disposition traditionnelle par modes (lignes verticales renforcées), tandis que la présentation des temps souligne empiriquement les similarités de construction : une première série horizontale aligne six présents, temps simples d'utilisation courante, tandis que la seconde série horizontale aligne les temps composés issus de ces mêmes présents.
Familiarisé avec ces tableaux, l'apprenant peut donc très rapidement assimiler la cohérence du système verbal et utiliser ces deux premiers alignements aux fins pratiques de la communication orale et de la composition. Pour l'étudiant, les autres temps sont, à l'exception des participes, d'une fréquence d'emplois beaucoup plus réduite. Situés dans les deux alignements horizontaux de la seconde moitié du tableau, ils n'en sont pas moins à la disposition de l'utilisateur, pour identification et référence. Pour être exhaustif, le subjonctif plus-que-parfait et le conditionnel passé deuxième forme figurent dans le tableau, afin de ne pas laisser subsister ni prospérer dans l'esprit de l'apprenant, une ombre propice au développement de zones d'insécurité.
L'organisation pédagogique de ces tableaux exerce donc une fonction éminemment sécurisante dans la mesure où, après avoir exploré les bas-fonds, l'étudiant peut sans trop de risques se lancer dans l'utilisation, raisonnée et contrôlée, des strates supérieures. Une ligne médiane horizontale sépare idéalement une connaissance relativement théorique (3 et 4), d'une connaissance active prioritaire (1 et 2) d'accès immédiat aux fins de communication.
Afin de résoudre les incertitudes que posent à l'apprenant la définition d'un verbe donné et de ses dérivés, le cadre central fournit les éléments d'identification nécessaires. Ainsi (ex: VX-42), trouve-t-on l'énoncé de l'infinitif concerné et du groupe verbal auquel il appartient, sa catégorie d'identification à l'intérieur du groupe, la clé de ses modifications orthographiques, puis les confusions possibles qu'il convient d'éviter pour des verbes similaires, enfin, en italiques, une liste abrégée des quelques verbes usuels qui suivent la construction du modèle présenté.

La composition en français sécuritaire. Pour faciliter le passage de l'étude théorique et appliquée vers la composition, 11 fiches écran (X-1 à 10) proposent une série de « formules de composition » sûres et exhaustives pour le verbe usuel considéré. Leur réduction en symboles élémentaires sur quatre colonnes, a permis, sur un espace restreint, d'en proposer une consultation précise, rapide et comparative. La Méthode dialogique (cf. Isogrammie 2) propose une interaction communicative au cours de laquelle les formules de composition et l'ensemble de L'Isogramme vont guider l'étudiant avec une sécurité accrue lors des premiers pas de son apprentissage. Ce mini-guide de composition a pour but d'éviter que l'étudiant ne se sente piégé par des erreurs, au départ, pour lui, indécelables. Il vise dans le cadre d'une dynamique du progrès, à conserver, par l'usage répété de ces formules de construction, l'équilibre soigneusement élaboré entre ce qui est appris ou en cours d'assimilation, et les risques linguistiques inhérents à l'utilisation d'expressions nouvelles. Il convient d'éviter qu'un doute pernicieux ne vienne mettre en péril la confiance de l'apprenant, et que ne s'instaure un terrible obstacle : ces multiples rochers de Sisyphe qui procèdent d'un enchaînement d'erreurs assimilées. La libre improvisation en langue étrangère, par un apprenant dont les connaissances acquises ne sont pas raisonnablement structurées, requiert une marge de sécurité syntactique.

(Pour une description détaillée de L'Isogramme et d’une pédagogie adaptée, cf. Isogrammie 2)


J.S., M.L.B., 1991.
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